Raymond Privat, un magnifique petit polyantha très remontant, mauve au coeur jaune et blanc, de chez Guillot, planté en pot en aout 2024
A compléter dans la liste des rosiers modernes.
Ce rosier, vraiment petit, a été déplacé le 2 novembre 2024, dans un grand pot, près de la boite aux lettres, avec l’aide de C.E. A suivre…
Il existe un drôle de petit rosier, au port très souple, avec des boutons rouges qui ne s’ouvrent jamais, baptisé d’un nom qui lui va bien : « Fraise des bois » : commandé en tige le 17 octobre 2024 pour être planté à l’entrée du BdV.
Commande faite à la Pépinière Francia Thauvin, en même temps que « Cornelia » (sur tige aussi), une petite merveille de Moschata qui a raté sa première implantation (planté trop près d’une bouture de céanothe qui avait pris beaucoup d’ampleur).
Ouvrir son jardin au public, c’est une petite organisation, et c’est ce que nous avions fait l’année dernière à la même époque dans le cadre de « Bienvenue dans mon jardin au naturel« . Mais cette année, la Creuse ne participe pas à l’organisation de cet événement national. Le petit diaporama qui suit (2’38), accompagné d’un enregistrement des oiseaux du Bois de Vost, constituera donc notre modeste participation- virtuelle cette fois – à cette jolie fête nationale.
Le numéro 82 planté au Bois de Vost a été créé au début du siècle dernier par le célèbre rosiériste anglais William Paul. Grimpant et non remontant, il doit probablement sa longévité (beaucoup de rosiers de cette époque sont tombés dans l’oubli) à sa rusticité et à sa généreuse floraison. Le rosiériste André Eve le présente d’ailleurs comme « le grimpant rouge des jardins de nos grands-mères « . + d’infos…
Ils viennent juste d’arriver et sont encore dans le carton à l’heure où j’écris ces lignes. Voici les trois nouveaux rosiers qui vont prendre place dans le jardin, en provenance de mon rosiériste préféré, André Eve :
Bougainville (racine nue), en photo ci-contre, qui est un enchantement de rosier Noisette (un rosier ancien datant de 1822 dû à ces deux frères jardiniers dont l’un résidait « aux Amériques »).
Lyda rose® letlyda (racine nue), un rosier moderne tout simple et buissonnant, offert par notre fournisseur.
Au mois de juin 2022, nous avons ouvert pour la première fois notre jardin au public dans le cadre des Journées « Bienvenue dans mon jardin au naturel » organisées par le CPIE des Pays creusois. Nous avons été très agréablement surpris par la qualité des visiteurs, motivés et courtois, respectueux des plantes et des installations.
Nous avions ouvert le samedi 11 de 13 à 19 heures et le dimanche 12 de 8h à 13h. Si c’était à refaire, l’après-midi serait à privilégier.
Comme conseillé par les organisateurs, nous avons tâché de noter l’origine des visiteurs :
Creuse : Saint-sulpice le guérétois, Guéret, Linard, La Celette, La Celle Dunoise, Chéniers, Lourdoueix saint pierre, La Forêt du temple, Lavavaix les mines, La Chapelle Baloue, Glénic.
Indre : Chateauroux, Aigurande, Nohant-Vicq.
Ya pas que les élections dans la vie, ya aussi les jardins au naturel ! Le CPIE des Pays Creusois coordonne à l’échelle de la Creuse l’événement national « Bienvenue dans mon jardin au naturel « , les 11 et 12 juin. Il s’agit ici d’encourager les jardiniers à transmettre leurs pratiques d’un jardinage sans pesticide ni engrais chimique, respectueux de la nature.
Nous participons modestement à cette jolie initiative en ouvrant pour la première fois notre jardin au public, samedi 11 juin de 13h à 19h et dimanche 12 juin de 8h à 13h.
Si ça vous tente…
Point GPS 46°24’07.4″N 1°50’34.0″E – Contact : 07 86 45 24 60 + d’infos (pdf 720 ko)
Voilà déjà plus d’un an que j’ai (encore) abandonné ce blog, je m’y remets pour suivre les nombreuses plantations – de rosiers notamment – faites au Bois de Vost. Visite de la petite roseraie du Bois de Vost (en travaux).
C’est d’abord l’oreille qui est mise en alerte, un bruit discret qui s’amplifie et qu’on dirait fait de mille petits signaux sonores. Ce sont elles ! Les grues cendrées entament leur migration vers le sud. Vite, aller chercher un appareil photo, comme un réflexe. Mais quoique vous filmiez, rien ne remplacera le regard qui se noie dans le ciel avec ces milliers d’oiseaux magnifiques qui peuvent atteindre 2,40 mètres d’envergure à l’âge adulte.
Voici bientôt deux ans que, à peine créé, j’ai abandonné ce petit blog qui était censé m’aider à passer d’un monde du travail au chaud à un monde du loisir au froid… Je le remets en route à l’issue d’une présentation des voeux de l’équipe municipale de Lourdoueix-saint-Pierre, dans ce superbe département de la Creuse où j’ai élu domicile en 2017. (Notez que j’y vais sur la pointe des pieds, par manque d’antériorité dans cette commune fragile où des élus de bonne volonté finissent trop souvent par démissionner, dont deux maires ces dernières années.)
Cette soirée de voeux tardifs – juste avant l’arrivée de l’année du Cochon – s’annonçait épique et mouvementée. Comme souvent quand la commune rencontre des difficultés, la presse avait fait ses choux gras des micro-tourments locaux (France 3 région 29/01/2019 et La Montagne 01/02/2019) et les commentaires allaient bon train.
Ce vendredi 1er février dans la grande salle du foyer rural, les discours se sont succédés sur l’estrade et les convives ont sagement attendu le feu vert pour faire honneur à l’étrange liquide orangé et bulleux alcoolisé au Cointreau (m’a-t-on dit) et aux petits fours salés et sucrés. Tout cela accompagné d’une dose bien copieuse de bienveillance et de simplicité, de bisous et de poignées de mains. Au final, un peu de lien social venait d’être ravivé, dans un climat paisible, voire amical. En tout cas jusqu’à mon départ.
A la sortie, sur une table, un paquet de feuilles blanches, un stylo et une boite à idées, encore immaculée comme une image pieuse malgré les invitations réitérées du maire Roger Langlois :
– n’hésitez pas à donner votre avis, partager vos idées, faire des suggestions.
Dans ce superbe lieu où je m’apprête à vivre et que je fréquente depuis plus de trente ans, les signes de dégradation de la nature sont évidents. (Heureusement, il y a encore des ronces en abondance, couvertes de mûres juteuses et sucrées à la fin de l’été.) Beaucoup de haies ont été arrachées, et la profusion de variétés de fleurs qui envahissaient les bords de route se résume lire la suite